Nouvelle Vague, New Wave, Bossa Nova...En trois langues différentes, une même expression symbolise des mouvements artistiques qui ont bouleversé l’ordre des choses entre 1960 et 1980.
Dans les années 60, la bossa nova a séduit le monde par sa sensualité et son refus de se compromettre.
Peu de temps après, en France, une bande de cinéastes turbulents a commencé à faire SES films, au déni des codes d’un cinéma vieillissant, et a créé une oeuvre internationalement reconnue.
A la fin des années 70, en Angleterre, les punks ont décidé de cracher à la face de l’establishment et de la société (dite) moderne.
Ce mouvement, initié par les Sex Pistols, les Clash ou les Damned, a entraîné dans son sillage une véritable révolution musicale, ponctuée par l’émergence d’un nombre impressionnant de groupes dont les noms résonnent encore dans l’histoire de la musique.
Ce courant fut appelé «new-wave».
A travers leur projet NOUVELLE VAGUE, Marc Collin et Olivier Libaux, tous deux corréalisateurs de cet album, célèbrent la culture new-wave en proposant une lecture inédite de chansons écrites par des groupes reconnus (tels que Joy Division, The Clash ou The Cure) ou malheureusement un peu oubliés (comme XTC, Tuxedomoon, Modern English ou The Specials).
Pourquoi ces nouvelles versions alors que les originaux restent présents dans beaucoup de mémoires?
Collin et Libaux ont choisi d’emmener la new-wave sous d’autres hémisphères et de lui offrir un voyage dans le temps. Ils ont habillé chaque chanson d’un nouvel arrangement bossa nova, pop ou autre.
Ils ont convoqué 8 jeunes chanteuses, dont la surdouée Camille. La plupart d’entre elles, nées en même temps que le punk, ne connaissaient pas ces titres avant de les interpréter.
Le résultat est d’une intemporalité et d’une universalité flagrantes.
Toutes ces chansons, créées dans l’Angleterre en crise des années 80, auraient pu être écrites hier dans n’importe quel endroit du globe et s’imposent comme de véritables classiques.
A l’heure où tant de disques vains sont produits et consommés dans le monde, l’album de Nouvelle Vague sonne comme le rappel d’un message essentiel: Vive la (vraie) musique.
Marc Collin est une personnalité reconnue dans le courant electro depuis 1990. Membre fondateur d’Indurain puis d’Ollano, il s’est ensuite orienté vers la réalisation artistique. Il est le compositeur de la bande originale du film «Les Kidnappeurs», on le retrouve aussi sur des projets reputes comme Volga Select (avec Ivan Smagghe), Dirty Jesus (avec Erik Rug) ou Les Petroleuses. Producteur des albums d’Avril et de Suburbia, il ne cesse de surprendre par sa créativité et son eclectisme.
Le terrain de prédilection d’Olivier Libaux est plus pop.
Auteur-compositeur, membre fondateur des «objets» en 1990, il a collaboré en tant que guitariste avec Dominique Dalcan, Jean-François Coen, Hélèna Noguerra, Katerine, Arielle, avant de rencontrer Marc Collin avec qui il travaille régulièrement. Récemment, il a enregistré avec Avril, Alex Gopher et Le Tone. Il a aussi publié son premier album solo «L’héroïne au bain» chez naïve, tout en assurant la promotion live de Carla Bruni.
Nouvelle Vague accueille Camille, auteur d’un très remarqué premier album chez Source: «Le sac des filles». C’est elle que vous pouvez entendre sur «Too drunk to fuck», «Guns of Brixton», «In a manner of speaking» et «Making plans for Nigel».
Autour de Camille, vous allez découvrir Mélanie Pain (sur «(This is not a) love song» et «Teenage kicks»), Alex («Marian»), Eloisia («love will tear us apart» et «just can’t get enough»), Silja («I melt with you»), Daniella d’Ambrosio («friday night, saturday morning»), Marina («A forest») et Sir Alice (sur «Psyche»).
L’album de Nouvelle Vague, temoin de l’ouverture musicale recente du label anglais Peacefrog (champion de l’electro raffinee avec Moodymann, Charles Webster, Luke Slater, Stasis, Luciano...), sera distribué dans tous les pays.